Pour la 3ème année consécutive, l’Initial Festival nous a propulsé dans son univers cosmique, au milieu des étoiles pour 2 jours de fête au Parc des expositions direction la planète techno !
Organisé par Fever, la plateforme leader pour la découverte de divertissements et de loisirs présente dans plus de 200 villes à travers le monde, l’Initial Festival s’est imposé comme le plus grand festival électro de Bordeaux. Entre deux DJ sets enflammés, on a posé quelques questions à Luc Faure, Responsable des relations publiques.
Comment est née l’idée de l’Initial Festival et pourquoi Bordeaux ?
On a commencé à travailler sur certains formats autour de la musique électronique comme Paris 360 sur le toit de l’Arche de la Défense. Le concept a très bien fonctionné et on a décidé de le décliner à Londres, Manchester, Rome, Barcelone et Milan.
On a ensuite voulu réfléchir à la création d’un festival de musique électronique en France parce qu’il y a une vraie culture de la musique électronique ici. Notre choix s’est porté sur Bordeaux car on a remarqué qu’il y avait beaucoup de petits événements dans la ville mais pas aussi gros que ce que l’on avait pour ambition de proposer avec l’Initial Fever.
Ensuite il nous a fallu trouver un lieu capable d’accueillir au moins 10 000 personnes avec un espace modulable, proche du centre-ville et qui soit accessible en vélo, en tram ou en voiture mais aussi assez éloigné pour ne pas trop déranger les riverains. Le Parc des expositions s’y prêtait parfaitement !
La 1ère édition a rassemblé 15 000 festivaliers, c’était vraiment un très bon début. Suite à ça nous avons envoyé un questionnaire aux participants pour connaître leurs avis, les points à améliorer, les artistes qu’ils souhaiteraient voir sur scène. Cela nous a permis d’orienter la programmation et de passer à 25 000 personnes pour la 2ème édition !
Justement cette année la programmation met plus en avant la scène locale, peux-tu nous en dire plus ?
L’ADN du festival c’est une programmation internationale, nationale et locale. Le but c’est d’avoir des gros artistes internationaux, les pépites le national et de donner la possibilité aux artistes et aux collectifs locaux de venir se produire ici sur une scène un peu plus importante que ce qu’ils ont l’habitude.
On fait ça depuis le début, mais cette année on a encore poussé le curseur parce qu’on a fait une collaboration avec Bordeaux Electronic Week et aussi le Collectif Scale pour la scénographie de la scène Comète 360 avec une configuration “boiler room”.
Comment le festival s’intègre t’il dans une démarche éco-responsable et quelles sont les actions que vous mettez en place actuellement ?
La démarche écoresponsable du festival est bien évidement un point primordial dans notre stratégie globale. Nous sommes seulement à la troisième édition, celle-ci est donc encore perfectible. Il y a cependant plusieurs points sur lesquels nous avons travailler afin de rendre cet événement le plus responsable possible :
- Mobilité : Chaque année nous collaborons avec la Métropôle de Bordeaux notamment pour rendre l’événement facilement accessible en transports en commun, et ce toute la nuit. Nous mettons également en place un parking à vélo gratuit à l’entrée.
- Recyclage : Nous mettons en place une politique stricte « zéro plastique non réutilisable”, que ce soit pour l’équipe Fever mais également avec l’ensemble de nos prestataires. Tous les déchets du festival sont triés afin de les revaloriser par la suite.
- Production : Nous réutilisons dans la mesure du possible les décors des éditions précédentes afin de les intégrer aux nouvelles éditions. Nous essayons d’utiliser le plus de matériaux de récupération possible afin de créer de nouveaux décors.
- Economie d’eau : Différents points d’eau sont accessibles gratuitement sur le festival et nous utilisons des toilettes sèches.
- Restauration : Nous privilégions les restaurateurs locaux et nous exigeons des alternatives végétariennes et vegan.
- Sensibilisation : Chaque année, un stand de prévention est présent sur le festival afin de répondre aux questions des festivaliers et de les aider s’ils ont le moindre souci.
L’an prochain nous allons notamment mettre en place un bilan carbone et une étude concernant l’impact d’un tel événement sur la biodiversité.
Quelles sont les ambitions pour le festival ?
On veut faire de l’Initial Festival un événement pérenne et ancré dans le paysage culturel bordelais. On tient à cette identité car la moitié des gens présents ici sont de la région. On va continuer à s’améliorer en ajoutant des nouvelles scènes et de nouveaux concepts. En tout cas, je peux déjà te confirmer que l’on sera de retour les 29 et 30 août 2025.