François 1er, le roi du breakbeat made in France

François 1er est de retour avec un nouveau projet ambitieux, démontrant toute sa créativité et sa vision artistique.

Près de 3 ans après la sortie de « Mathusalem », François 1er vient de dévoiler son ardent successeur, Incendie. Dans la continuité de ses précédentes sorties, ce nouvel opus a été conçu sur la base de nappes enveloppantes, de basses profondes et d’harmonies toujours très fournies.

L’expérience Incendie

Nouvel opus de François 1er, Incendie est une œuvre remarquable qui marque par la chaleur de ses textures et de ses arrangements. L’artiste se dévoile avec sincérité à travers une dimension mélancolique plus qu’appréciable. Mais cet album n’est pas que douceur. Avec Incendie, François 1er s’affirme à travers un son parfois violent.

François Giesberger de son vrai nom, nous propose une expérience sonore riche en influences. Si l’éclectisme des sons est remarquable, il y a une base sur laquelle ils reposent tous : la musique Anglaise. Une touche reconnaissable à travers ses rythmiques breakbeat, jungle, drum’n’bass mais aussi new-wave. Des morceaux portés par des samples vocaux aux accents dancehall, reggae, r’n’b, reggaeton et hip-hop.

D’un côté technique, ce nouvel album marque aussi son initiation au monde de l’analogique. Si ses travaux étaient jusqu’alors exclusivement conçus à l’aide d’outils numériques, Incendie se démarque par un recours systématique au synthétiseur Prophet 8, dont le son, sauvage et en perpétuel mouvement, vient appuyer le caractère fougueux de ce nouvel opus. Il a aussi pour la première fois eu recours à sa vieille guitare électrique d’adolescent qui, combinée à une talk box, confère à cet album un aspect plus vivant et exalté.

Enfin, outre la pochette, réalisée par ses soins via une technique de lacérations d’images ayant chacune un rapport avec le feu, il a pris le parti d’assumer l’intégralité de l’identité visuelle de cet album. Passionné par le cinéma d’animation, il a ainsi collecté une large palette de références filmiques en vue d’illustrer l’intégralité de cette nouvelle sortie, notamment dans la perspective d’un show live susceptible d’offrir un spectacle visuel. Une fois encore, il a ainsi eu à cœur de produire une œuvre musicale imagée, se prêtant à une écoute du premier au dernier titre, en format numérique ou vinyle.

Nous avons ajouté “Eustathe” à notre playlist juste ici

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