Avec Nightcall, le Toulousain Aalson nous fait voyager à travers une œuvre allant bien au delà du cadre des clubs et des festivals.

S’il y a un artiste dont nous parlons régulièrement sur la page c’est bel et bien Aalson. Après l’excellent “Serene” (que nous vous présentions ici), le Toulousain revient sur Labo T avec une véritable œuvre d’art. EP après EP, Aalson propose un son toujours plus mature, profond et imagé. Sur celui-ci, c’est une pièce en trois actes qui vient nous subjuguer.

Avec Nightcall, Aalson intensifie son univers épique et époustouflant. L’intro, aux allures cinématographiques nous plonge dans une odyssée sonore grandiose. La progression et l’entremêlement de sons tous plus épiques les uns que les autres confèrent une âme unique au titre. Avec une introduction de presque trois minutes, Aalson conclut le premier acte de sa pièce.

Le 2ème acte quant à lui, est marqué par l’arrivée des rythmiques. Tout en finesse, le morceau s’obscurcit pour devenir plus mystérieux. Rapidement, les sonorités de l’intro viennent danser avec les basses pour proposer une expérience hypnotique et enivrante courte et intense. Puissant et captivant ce premier drop permet d’apprécier toute la finesse de production d’Aalson qui nous conduit avec dextérité vers l’acte final de son oeuvre.

L’intro et le premier drop viennent se mêler pour offrir le climax du titre. Plus épique que jamais, ce n’est pas un morceau de club que nous écoutons, mais une symphonie électronique allant chercher bien au delà d’un “simple” morceau Techno mélodique. Grâce à Nightcall Aalson prouve que le son qu’il construit et l’univers autour est large et ne demande qu’à s’envoler tant il est riche et intense.

Vous pouvez retrouver ce titre dans notre playlist Techno Mélodique dédiée juste ici.